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Facteur humain en situations critiques.

Je ne connais rien à la gestion du risque en anesthésie-réanimation…

En revanche, grâce au travail très intéressant de la SFAR – Société française d’anesthésie et de réanimation et Facteurs Humains en Santé, (Recommandations de pratiques professionnelles – FACTEURS HUMAINS EN SITUATIONS CRITIQUES – 2022), je comprends encore mieux pourquoi les établissements de santé doivent faire appel à des professionnels tels que #ReflexMental , spécialisé dans le domaine de la performance mentale des professionnels de santé, pour les accompagner!

https://sfar.org/facteurs-humains-en-situations-critiques/

Que nous apprend ce rapport du point de vue de l’impact du facteur humain dans la gestion du risque de crise?

Ce rapport postule que la situation critique peut, et doit être gérée de façon optimale pour préserver voire améliorer la qualité de soin, et la sécurité du patient.

Dans ces deux items, il existe une part de maîtrise technique, mais aussi une autre part importante de maîtrise de compétences non techniques liées à l’humain.

Les recommandations de ce rapport porteront sur
la communication, l’organisation, l’environnement de travail, et la formation. 

Le public visé est large puisqu’il correspond à tous les professionnels médicaux et paramédicaux exerçant en situation critique.

L’état des lieux mentionne l’influence que peuvent avoir la gestion du stress et de la vigilance, du sommeil, ou l’aptitude à la prise de décision sous pression, sur le comportement humain en situation critique.

Les aides cognitives (fiches de support) permettent d’améliorer la performance du soignant, et son aptitude à se maîtriser feront la réussite de l’application des protocoles. On parlera donc de compétences non-techniques.

« Les compétences non-techniques font référence au savoir-être et sont définies comme les compétences cognitives et sociales qui contribuent à mener une tâche de façon efficace. Elles incluent entre autres la gestion de la charge de travail, le leadership et le travail en équipe, la prise de décision, la conscience de la situation, la communication et la connaissance de soi qui permet par exemple de gérer ses niveaux de stress, d’attention et de fatigue. »

SFAR – Société française d’anesthésie et de réanimation et Facteurs Humains en Santé, (Recommandations de pratiques professionnelles – FACTEURS HUMAINS EN SITUATIONS CRITIQUES – 2022)

On retrouvera donc dans toutes ces sphères, la nécessité d’augmenter (ou de mettre à disposition) son niveau de disponibilité émotionnelle et énergétique, ses compétences en relations interpersonnelles, son leadership, sa concentration, ou sa motivation.

La gestion de situation critique est une gestion de l’erreur.

Si les compétences techniques doivent être maximales, l’humain qui doit les développer doit être disponible pour le faire. 

Perception, compréhension, et anticipation seront des séquences clés pour une bonne gestion de l’évènement.

Si je pose les étapes d’une gestion de l’erreur, la dimension de maîtrise de soi est omniprésente.

  • Briefing
  • Stress adapté
  • Emotions utiles
  • Discours interne d’activation
  • Evaluation et qualification de l’évènement indésirable
  • Sélection d’une stratégie appropriée
  • Prise de décision
  • Communication
  • Action
  • Recherche de feed-back et corrections
  • Debriefing
  • Retour à un niveau d’activation adapté

La connaissance de soi, la connaissance d’outils de gestion du stress, des émotions, du niveau d’activation, de gestion de l’erreur, … sont des compétences auxquelles les soignants doivent être sensibilisés et formés.

Alors y a-t-il un lien direct à faire entre ces compétences non-techniques et une amélioration de la mortalité et/ou de la morbidité?

La littérature ne le montre pas significativement, mais tout porte à penser que les bénéficiaires d’un renforcement de ces compétences seraient plus disponibles individuellement et en équipe pour performer dans leur exercice, et que la sécurité des patients pourrait s’en voire améliorée.  

« La littérature est suffisamment riche pour témoigner de l’effet des défaillances des CNT dans les causes des événements indésirables graves liés aux soins [25–27]. Il est donc raisonnable de penser que cette amélioration des CNT au décours d’une formation aux facteurs humains pourrait avoir un effet bénéfique en termes de qualité et de sécurité des soins. » 

« En conclusion, les techniques de préparation psychologique (respiration, imagerie mentale, auto-motivation) améliorant la gestion du stress et probablement la performance des professionnels de santé exposés à une situation critique, les experts suggèrent d’implémenter ces techniques au sein des équipes exposées à ces situations.

A ce jour, il n’est toutefois pas encore possible de conclure sur un effet de l’implémentation de ces techniques de gestion du stress sur la sécurité des patients et la qualité des soins. »

Plusieurs pratiques ou disciplines peuvent aider les professionnels de santé à renforcer leurs compétences non-techniques, et améliorer leur bien-être. 

La gestion de situations critiques est un moment de très forte intensité, comparable aux pics de stimulation que peuvent connaître dans d’autres contextes les pompiers, forces de l’ordre, ou les militaires. Il est donc logique d’envisager d’importer largement les Techniques d’Optimisation du Potentiel® (T.O.P®) que ces personnels soumis à des situations extrêmes utilisent pour conserver leur niveau d’excellence.

Reflex Mental propose différentes formations ou interventions qui vous permettent aux soignants de renforcer leurs compétences non-techniques.

Raphaël FRASCA
Fondateur de Reflex Mental.
Coach et Préparateur mental.
Praticien T.O.P®
Expert Methode Target®